Et nox quidem gaudio praedaque laeta uictoribus ; Britanni palantes mixto uirorum mulierumque ploratu trahere uulneratos, uocare integros, deserere domos ac per iram ultro incendere, eligere latebras et statim relinquere […] Proximus dies faciem uictoriae latius aperuit : uastum ubique silentium , secreti colles, fumantia procul tecta, nemo exploratoribus obuius. |
La nuit, elle, fut joyeuse pour les vainqueurs, heureux et disposant du butin ; quant aux Bretons, ils erraient, au son des pleurs mêlés des hommes et des femmes, emportant les blessés, appelant les rescapés, quittant leurs maisons et, par colère, les brûlant d’eux-mêmes, trouvant des cachettes et les quittant aussitôt. [...] Le jour suivant révéla plus largement l’aspect de la victoire : partout, un silence écrasant, des collines vides, au loin, des demeures qui fumaient, et personne qui ne s’offrît aux yeux des éclaireurs. |